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Recherche famille: PIVOLOS dans la région Théssalonique/Grevena/Samarina.
Recherche: info sur historique VLACH et peuplade indigène de Samarina
Merci
Recherche famille: PIVOLOS dans la région Théssalonique/Grevena/Samarina.
Recherche: info sur historique VLACH et peuplade indigène de Samarina
Merci
Re: Samarina/VLACHI
Les Vlachii sont la minorité la mieux intégrée en Grèce (sauf l'essai raté de l'occupant italien,durant la 2°guerre,de créer un mouvemeht nationaliste).
Ce peuple,chrétien orthodoxe a laissé des traces dans la conscience des descendants,& p.ex.dans les patronymes:VlAchou (groupe de presse),VlachoiAnnis,& les lieux (vlachochOria).
On lui prête 2 origines:migrations vers le sud,partant du Danube,de la Transylvanie,des Carpathes,ou vielle tribu thrace romanisée.Ils ont migré avant les Slaves,& surtout aux XII° & XIII° s..
Entre eux ils sont les "AroumAni" ou les "Tzintzarii".
C'étaient surtout des bergers,transhumants entre la Thessalie (Trikkala est leur ville) & le GrAmos,le Pinde.
Leur langue est très proche du roumain.
Le plus célèbre vlachos est Rhigas Velestinlis Pherraios;inspirateur du soulèvement,& martyr de ses espoirs.
Re: Samarina/VLACHI
J'ai oublié de citer comme autres Vlachii célèbres:AvErôff,TossItsas,les poètes ZalokÔstas & KrystAllis,l'homme politique KôlEttis...
Leurs arts traditionnels sont reconnus & prisés:travail de l'or par les Kalrrytinii,broderies & costumes.
La dénomination "koutsOvlachos" ne vient pas d'une claudication mais du turc "kutchuk":petit.
Σε απάντηση του Re: Samarina/VLACHI από Thomas Efthymiou
Re: Samarina/VLACHI
Je recherche ma famille originaire de Samarina, Grevena: PIVOLOS, Georges, Charalampos, Athanasious, Ourania, Clio, Demitra Ladas
Σε απάντηση του Re: Samarina/VLACHI από Thomas Efthymiou
Le témoignage d'un Vlachos de Grèce
Publié au blog http://www.institutgrecdelettresapollon…
mardi 4 mai 2010
Autour de la vie des Vlachi en 1900-Asterios I. Koukoudis
"je me souviens de mon pappy Grec, père-Giorgi en train de me poser cette question, quand je me rendais au village de ma mère à Roumlouki:"Qu'es-tu donc toi, grec ou vlachos?"[Ti ise vre sy, Romios yia Vlachos?] tandis qu'à Veria, mon grand-père Vlachos, lala-Stergios, me demandait en vlache"Tche chi tini, Armoun yia Grec?"(Qu'est-ce que tu es, Armoun ou Grec?). Et moi, qui ne voulais faire de la peine à aucun des deux, je donnais à chacun d'eux la réponse qu'il voulait entendre.C'était de nombreuses années plus tard, que j'ai compris qu'ils voulaient entendre la même réponse mais chacun à sa propre langue.
Je me rappelle que lorsque je n'étais qu'un môme dans les ruelles de Véria, ma grand-mère Vlache, téta-Chrysoula, ne touranit pas la tête, ni ne me répondait, si je commettais l'erreur de l'appeler "yiayia" (grand-mère en grec). Elle voulait absolument que ses petits-enfants, même ceux dont la mère était grecque, apprennent à l'appeler "mana-mari", "grande mère" en vlache.[...] Même si c'était un peu tard peut-être pour que j'apprenne à parler le vlache, il n'était cependant pas trop tard pour apprendre plus sur les Vlachi. Et certes, je ne les ai pas recherchés dans quelques essais de circonstance, écrit de quelque étranger ni de quelqu'un complètement ignorant et dangereusement intéressé à la question. POur moi, les Vlachi faisaient partie de ma propre identité.
[...] J'ai donc commencé à faire des recherches et à poser des questions auprès des plus âgés de mon entourage vlache. Ce qui m'impressionna le plus c'est le fait que parmi les Vlachi il y avait des divergences nettes quant à leur provenance géographique et leur origine de bourgades en particulier, ou quant à de plus anciens déplacements et exodes de populations, ou quant au type de leurs installations, le dialecte vlache qu'ils parlaient et leur mode de vie, leur économie et leur situation sociale, elur entourage ou leurs orientations idéologiques. j'ai été gagné petit à petit par l'idée d'un ouvrage qui présenterait toutes ces divergences.
Les idées stéréotypées autour des Vlachi pullulent d'affabulations. L'opinion la plus fausse est celle selon laquelle les Vlachi étaient un groupe marginalisé et peu nombreux de nomades -éleveurs de bovins et ovins conservateurs et incultes. Aussi semblables qu'ils paraissent les termes vlachi avec une miniscule et Vlachi avec une majuscule il y a une grande différence entre eux. Bien sûr, parmi les différents groupes des Vlachi ont existé des populations en rapport direct avec l'élevage d'animaux et ce depuis le Moyen Âge. Cependant, la présence de Vlachi commerçants-artisants, agriculteurs et professionnels est loin d'être négligeable.Lorsque dès le XVIIe siècle, leur présence au firmament des Balkans a commencé à se faire sensible, ils se présentaient aussi bien comme des éleveurs de boeufs et de moutons que comme des colporteurs ou comme des guerriers très adroits (armatoli et kleftes (mots grecs signifiant hommes portant armes et brigands).
De nombreuses affabulations aussi quant à leurs appelations. ne négligeons pas le fait que la grande majorité des Vlachi, à l'intérieur ou à l'extérieur des frontières grecques,s'autodéfinissent en leur parler dialectal comme des "Armounou-Armouni". Ces termes n'ont pas d'autres racines que ces mêmes termes Romyios-Romyi qu'employaient les populations notamment grécophones pour se désigner jusqu'à ce que les plus modernes termes Hellinas-Ellines (Hellène(s)) deviennent les plus usités. Tous les autres noms qui désignent les Vlachi leur ont été attribués plus tard par leurs voisins des pays limitrophes. le nom même Vlachi leur fut donné par les germanophones qui faisaient des incursions aux Balkans et servait à désigner notamment les populations latinophones ou ayant acquis une culture latine.Depuis la langue germanique le terme a été répandu aux parlers slaves et finalement fut adopté par les Byzantins et plus tard par les Ottomans. Termes tels que Koutsovlachos, Bourtzovlachos, Karavlachos, Gogas, Tsobanos et Tsintsaros présentent un contenu railleur et diffamant à l'encontre des Vlachi, même si le terme Tsintsaros a acquis une dimension honorifique et de distinction notamment aux régions les plus nordiques des Balkans. Dans l'ouvrage présent la préférence fut donnée à l'appelation Vlachos et non le terme Armounos ni les néologismes Aromounos ou Aromanos, puisque c'est la première appelations que les Vlachi utilisent aujourd'hui pour se nommer en langue grecque.
En outre, le terme Blachos est utilisé et est compris aux autres langues des Balkans tandis que le treme Armounos est presque inconnu au-delà des milieux des spécialistes et des Vlachi mêmes.
Sur ce, nous devons éclaircir d'autres termes qui furent employés dans le présent ouvrage, comme le treme Graikos. Les vlachophones nomment grecs toutes ces populations chrétiennes dont la langue maternelle est un des dialectes grecs parlés aux Balkans. Cependant, dans de nombreuses circonstances, le terme Graikos ou graikikos acquérait une dimension culturelle et caractérisait des individus, des groupes ou des populations mesquelles, même si elles avaient d'autres parlers maternels que la langue grecque, étaient des adeptes de l'"idée grecque". Dans le prolongement des idéologies politiques d'antan se trouve également le terme "graikomanos". Ce treme qui, essentiellement, dénote quelqu'un qui soutient jusqu'à l'obsession l'"idée grecque" était utilisé de façon péjorative par les partis politiques qui s'y opposaient. Néanmoins, l'usage du terme "roumanisant" (roumanizon), était tout aussi bien péjoratif caractérisant des individus qui suivaient les instructions de la propagande roumaine. En ce qui concerne le terme composite Ellinovlachos (grécovlachos),il apparaît clairement qu'il contient, au-delà de celle qui est culturelle, une différenciation politique. Car, même si les tremes Ellinovlachos kai Ellinograikos furent utilisés dès le début du XIXe siècle et bien avant l'explosion des différents mouvemants de propagande nationaliste, de nos jours, l'adjonction du treme Ellino ou Graiko comme premier composant paraît comme une redondance (un pléonasme) inutilement spécifié. je n'oublierai jamais les paroles de ces simples gens lesquels me donnèrent les réponses les plus profondes et sages, les plus claires et fondées sur le seul vécu. Comme celles de Père- Kostas Zioga à Périthori de Nevrokopi, lequel nous dit d'une manière fort caractéristique: "Ecoute-moi bien mon garçon, les Graiki ne sont pas plus grecs (Hellènes) que nous ne le sommes. peut-être bien que nous nous sommes des Vlachi et eux des Graiki, mais c'est ensemble que nous formons le peuple des Hellènes (des Grecs)"
Σε απάντηση του Re: Samarina/VLACHI από Thomas Efthymiou
Re: Samarina/VLACHI
Cher Thomas,
Tes connaissances sur les grecs et la Grèce surprend plus d'un sur ce site.
Que pourrais-tu dire sur les origines du nom Karakatsanis ?
Merci d'avance