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Le câble de la discorde gréco-turque

Δημοσιεύθηκε στη Le Point ,
Une crise gréco-turque serait probable si la Turquie ressortait ses navires de guerre au moment de la pose du câble. © LOUISA GOULIAMAKI / X07965 / REUTERS
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Une crise gréco-turque serait probable si la Turquie ressortait ses navires de guerre au moment de la pose du câble. © LOUISA GOULIAMAKI / X07965 / REUTERS

En Mediterranee orientale, la pose d'un cable electrique sous-marin francais qui renforcerait l'independance energetique de l'Europe genere de vives tensions. Explications.

La réunion extraordinaire du Conseil de défense et de sécurité du gouvernement grec (KYSEA) qui s'est tenue juste avant le week-end de Pâques était cruciale. Même si son contenu devait rester secret, les autorités helléniques ont dû reconnaître que « l'ordre du jour comprenait bien l'avenir du GSI (Great Sea Interconnector) », ce câble de connexion électrique entre la Grèce, Chypre et Israël, que doit poser la société française Nexans pour un budget de 1,9 milliard d'euros, financé par des fonds européens.

Sur le papier, la mission est essentielle et simple : interconnecter les réseaux électriques de l'Europe (via la Grèce) avec ceux de Chypre et d'Israël, pour renforcer l'intégration énergétique européenne. Mais dans les faits se joue un poker menteur en mer Égée, rythmé par moult rebon...