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Cynthia, Israélienne exilée en Grèce : « Mon pays est comme atteint d’un cancer, et j’attends sa rémission pour rentrer »

Δημοσιεύθηκε στη Le Monde ,
A l'aéroport international d'Athènes, en décembre 2021. ARIS MESSINIS / AFP
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A l'aéroport international d'Athènes, en décembre 2021. ARIS MESSINIS / AFP

Cynthia Tagger est partie à l’étranger avec sa famille juste après l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. A Zanzibar, au Portugal puis en Grèce. Comme de nombreux exilés récents israéliens, elle est farouchement opposée au gouvernement Nétanyahou.

Le 8 octobre 2023, au lendemain de l'attaque du Hamas sur le territoire israélien, Cynthia Tagger n'a pas hésité une seconde, elle a bouclé rapidement ses valises et a embarqué avec ses quatre enfants dans le premier avion disponible. « Je suis partie d'Israël après avoir perdu espoir. Cela faisait déjà longtemps que j'envisageais un départ avec ma famille. Pendant des semaines, j'avais manifesté contre la réforme de la justice à Tel Aviv [à partir de janvier 2023], je voyais la dérive autoritaire prise par ce gouvernement et l'influence des religieux sur les décisions politiques augmenter. Mais [l'attaque du Hamas], le 7 octobre [2023], a précipité notre exil », explique Cynthia Tagger, coach spécialisée dans la prise de parole en public pour des entreprises.

Depuis cinq mois, la quinquagénaire a choisi de s'installer avec ses deux plus jeunes enfants, de 6 et 10 ans, dans une banlieue paisible d'Athènes. Après un bref séjour à Zanzibar (Tanzanie), elle s'envole pour le Portugal, puis, pour des raisons de proximité avec Tel-Aviv - deux…