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Les frises du Parthénon, éternel sujet de discorde entre Londres et Athènes. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Δημοσιεύθηκε στη Le Figaro ,
Depuis le Ve siècle avant J.-C., le Parthénon domine l'Acropole symbolisant de la suprématie d'Athènes après les guerres médiques. Il demeure l'un des monuments les plus emblématiques de la Grèce antique et de l'architecture classique. Cara-Foto - stock.adobe.com
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Depuis le Ve siècle avant J.-C., le Parthénon domine l'Acropole symbolisant de la suprématie d'Athènes après les guerres médiques. Il demeure l'un des monuments les plus emblématiques de la Grèce antique et de l'architecture classique. Cara-Foto - stock.adobe.com

INFOGRAPHIE - Depuis des décennies, et cette année 2025 ne fera pas exception, le British Museum est au cœur de la zizanie entre la Grande-Bretagne et la Grèce au sujet de la restitution des frises du Parthénon. Quels sont ces chefs-d’œuvre qui suscitent tant de convoitise ?

Édifié entre 447 et 432 avant J.-C., le Parthénon fait partie du plus extraordinaire ensemble architectural et artistique légué par la Grèce antique. Œuvre de l'architecte Ictinos et du sculpteur Phidias choisis par Périclès, l'édifice devait affirmer la toute-puissance d'Athènes. À l'intérieur, trônait la monumentale statue chryséléphantine, faite d'or et d'ivoire sur une âme de bois, de la déesse Athéna, protectrice de la cité et gardienne du trésor de la Ligue de Délos. À l'extérieur se déployaient de nombreuses sculptures polychromes, dont les célèbres frises du Parthénon.

Les marbres réclamés depuis quatre décennies par la Grèce au British Museum appartiennent à trois ensembles décoratifs bien distincts :

La frise

D'une longueur de 160 mètres, elle court à l'intérieur du péristyle. Ses bas-reliefs représentent la fête des Panathénées, marquant l'anniversaire d'Athéna. Sur 115 panneaux, il en reste 94 entiers ou brisés, 56 sont au British Muséum et 36 à Athènes. Elle a été relativement…