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Face au réchauffement climatique, faut-il transformer Paris en Mykonos ?

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Le village italien d'Ostuni, en Italie, dans la région des Pouilles.
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Le village italien d'Ostuni, en Italie, dans la région des Pouilles. Les pays méditerranéens n'ont pas attendu le réchauffement climatique pour recouvrir de blanc des villages entiers.

Humoristes, entrepreneurs, chefs d'orchestre, couvreurs ou même influenceurs, ils s'activent pour lutter contre le dérèglement climatique. Pour L'Express, les étudiants de l'Institut Pratique du journalisme Paris Dauphine sont partis à la rencontre de petits et grands acteurs de l'action climatique en France.

"Il ne s'agit pas de transformer Paris (ou les autres villes de France) se transforme en Mykonos, mais il faut faire bouger un peu les lignes pour que ce soit un peu moins la fournaise. L'albédo, comme le végétal ou la place de l'eau en ville, sont des leviers majeurs pour amoindrir le risque caniculaire." Raphaël Ménard est architecte et ingénieur, président de l'agence d'architecture nationale pluridisciplinaire AREP, et il défend une idée claire : peindre en blanc, et perdre des degrés. "Evidemment, nous ne pouvons pas'geler'l'esthétique de nos villes et de nos territoires. Formes et couleurs doivent évoluer, s'adapter, pour faire face à la rapidité du changement climatique. C'est un "stress de mutation" majeur, mais c'est aussi un chantier collectif qui peut être...

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