Le Parlement grec, à Athènes, en janvier 2023. Photo LOUISA GOULIAMAKI/AFP
Comment faire barrage aux néonazis ? C'est la question qui agite le monde politique grec à l'approche des élections législatives, prévues le 21 mai. En votant, le 11 avril, un amendement interdisant la candidature de formations politiques et de personnalités condamnées par la justice, "le Parlement a approuvé de nouvelles mesures de sécurité, dans le but d'empêcher des organisations criminelles de participer aux élections sous le couvert de partis politiques", informe le quotidien I Kathimerini.
Mesure contre-productive ?
Un moyen d'empêcher Ilias Kasidiaris, ancien porte-parole du parti néonazi Aube dorée, condamné pour direction d'une organisation criminelle, de présenter une liste aux élections. Car, depuis la prison où il est incarcéré, Ilias Kasidiaris continue de faire de la politique et a créé un nouveau parti...