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En Grèce, la restitution des marbres du Parthénon devient un combat politique

Published in L'Express on
Le musée de l'Acropole a été érigé en 2009 dans l'espoir de voir les marbres du Parthénon revenir en Grèce.
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Le musée de l'Acropole a été érigé en 2009 dans l'espoir de voir les marbres du Parthénon revenir en Grèce.

La lumière du soleil d'hiver sublime les marbres exposés dans la galerie du musée de l'Acropole d'Athènes quasi déserte, ce matin de janvier. Dimitri Sarris, un guide touristique passionné, longe ces fragments authentiques sculptés au Ve siècle avant notre ère, alignés avec de faux moulages blancs. Ils forment une reconstitution en dimension réelle de la frise de 160 mètres qui décorait le Parthénon, le célèbre temple qui domine les hauteurs d'Athènes.

Dimitri Sarris désigne l'inscription "BM", pour "British Museum", sous chacun des faux moulages exhibés. Impossible, pour les rares visiteurs, d'échapper à ce détail… Une manière d'insister sur un fait : nombre de vrais marbres sont exposés loin d'ici, dans ce musée de Londres qui détient plus de 75 mètres de la frise originale, ainsi que d'autres sculptures du Parthénon. Depuis quarante ans, Athènes réclame la restitution totale de ces marbres, détachés du temple antique en 1802 par l'ambassadeur britannique Lord Elgin. Le musée de l'Acropole a même été érigé en 2009 dans l'espoir de leur retour, en réponse à l'argument...

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