C'est la fin d'un long tunnel. Après douze ans sous étroite surveillance par la commission européenne, la Grèce sort de la surveillance renforcée de l'UE, «un jour historique pour la Grèce et les Grecs», annonce ce samedi le Premier ministre grec dans une adresse à la nation.
«Un cycle de 12 ans qui a apporté de la douleur aux citoyens, fait stagner l'économie, et diviser la société se referme», a estimé samedi le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis. «Un nouvel horizon clair de croissance, d'unité, de prospérité émerge pour tous», a-t-il ajouté.
Trois plans de sauvetage de 289 milliards d'euros
En 2010, le gouvernement grec s'aperçoit que ses caisses sont vides et fait appel à l'UE, à la Banque centrale européenne et au Fonds monétaire international. Depuis, trois plans de sauvetage de 289 milliards d'euros ont été mis en place par ces créanciers, qui exigent d'Athènes de prendre des mesures d'austérité visant à améliorer les finances publiques du pays et à faire rentrer de l'argent dans les caisses. Les retraites et les salaires ont été réduits, les impôts sont augmentés, les embauches dans le public gelées, les budgets des administrations,...