Il s'agit de la deuxième visite d'un pape sur l'île majoritairement peuplée de chrétiens orthodoxes après la venue de Benoit XVI en 2010.
La messe publique que le pape célébrera au stade municipal de Nicosie vendredi matin sera le point culminant de sa venue.
C'est le seul événement auquel pourra participer la communauté catholique latine de Chypre, composée d'environ 25.000 membres - aujourd'hui majoritairement des travailleurs immigrés asiatiques (Philippines, Inde, Sri Lanka) et des réfugiés africains.
Plus de 500 policiers seront mobilisés pour assurer la sécurité du Souverain pontife.
Vendredi soir, le pape présidera une prière oecuménique à laquelle un groupe de migrants a été invité.
François "va avant tout vers les plus vulnérables et les plus marginalisés. Aujourd'hui, ce sont des migrants qui ont été contraints de quitter leur pays dans la douleur ou l'illégalité", a confié à l'AFP l'archevêque de Chypre pour les Maronites, Mgr Selim Sfeir.
La Méditerranée s'est transformée en un "grand cimetière", a indiqué le pape François dans un message vidéo publié par le Vatican en amont de sa visite, se référant aux milliers de migrants qui...