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Missolonghi, le sang de Byron et les larmes de l’Europe

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Missolonghi, le sang de Byron et les larmes de l’Europe.

La guerre d'indépendance grecque (1821-1829), ou Révolution grecque, a commencé il y a 200 ans. Un conflit à l'issue duquel les Grecs réussirent à faire reconnaître leur indépendance par l'Empire ottoman. Cet été, «Le Temps» s'intéresse à la cause philhellène, qui va trouver d'ardents défenseurs à Genève, au premier rang desquels Jean-Gabriel Eynard.

Episodes précédents:

  • De Vienne à Genève, l'odyssée de Kapodistrias
  • Derrière la Sublime Porte, le tyran ottoman
  • Dans les Cyclades, la Grèce nouvelle d'Ermoupolis

Le Musée des beaux-arts de Bordeaux détient l'une des plus belles flammes de l'incendie philhellène qui embrasa les capitales européennes dans les années 1820. Un seul tableau, et tout a basculé: peint en 1826 après la défaite des combattants grecs, parmi lesquels George Byron trouva la mort au milieu des décombres et des marécages, La Grèce sur les ruines de Missolonghi est plus qu'un appel à l'aide. C'est un cri d'amour, teinté d'érotisme, que le maître romantique français lance à l'élite du continent.

Eugène Delacroix, «La Grèce sur les ruines de Missolonghi», 1826. Musée des beaux-arts de...

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