Ne demandez pas à Harry Theoharis, le ministre grec du tourisme, combien son pays espère accueillir de visiteurs cette année. « Ce n'est pas le plus important, nous donnons la priorité à la santé », a-t-il expliqué, vendredi, lors de son passage à Paris, à quelques journalistes d'Europresse. Engagé dans une tournée des pays européens, le responsable martèle le même message. Depuis le 14 mai, la Grèce est certes ouverte mais « pas à tous ». Elle ne baissera pas la garde, ni ne transigera avec les protocoles sanitaires pour ne pas insulter l'avenir, assure-t-il.
De ce point de vue, la décision de l'UE de s'accorder sur la création d'un certificat sanitaire européen a été accueillie très positivement par les autorités grecques. « Au début de l'année, tous les gouvernements étaient sceptiques quant à la suggestion de notre Premier ministre Kyriakos Mitsotakis de créer un...