Une messe de Pâques à Athènes, en mai 2020. PHOTO / REUTERS / ALKIS KONSTANTINIDIS
"Le bras de fer Église-État reprend", titre Efimerida ce mardi 5 janvier. Le journal de gauche évoque à sa une la décision du saint-synode de l'Église de Grèce, l'assemblée des archevêques orthodoxes, "de ne pas fermer les églises à travers le pays le 6 janvier, le jour de l'Épiphanie [un jour férié dans le pays] alors qu'un confinement général est en vigueur jusqu'au 10 janvier et qu'il est interdit aux fidèles de se rendre dans les lieux de culte. Le message [de l'Église orthodoxe] est ferme, et le gouvernement est dans l'impasse."
"C'est une rébellion de plus, renchérit Ta Nea. Depuis le début de la pandémie, de nombreux popes n'ont pas hésité à braver la loi et les gestes barrières en accueillant des fidèles, en les laissant embrasser les icônes sans masque ou en leur donnant l'eucharistie" dans une...