Directrice à Paris du German Marshall Fund of the United States, Alexandra de Hoop Scheffer analyse le défi que représente pour l'Otan l'escalade entre deux de ses membres, la Grèce et la Turquie.
Est-ce la première fois que les tensions sont aussi fortes entre deux membres de l'Alliance atlantique ?
Lorsque la Grèce et la Turquie ont rejoint l'Otan en 1952, elles l'ont fait sur la base du principe selon lequel l'adhésion des deux pays à l'alliance contribuerait à pacifier leurs relations. L'Otan se retrouve donc avec deux Etats membres qui sont officiellement des alliés mais dont la suspicion mutuelle n'est jamais loin. Les tensions entre la Grèce et la Turquie ne sont pas nouvelles. La nouveauté réside dans la volonté des Etats-Unis de ne plus jouer les médiateurs.
En 1974, alors que la Grèce et la Turquie étaient au bord de la guerre à propos de Chypre, ce n'est pas l'Otan en tant que telle qui a empêché les hostilités
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