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L’île de Kastellorizo, victime collatérale des tensions entre la Grèce et la Turquie

Δημοσιεύθηκε στη Le Monde ,
L’île de Kastellorizo, victime collatérale des tensions entre la Grèce et la Turquie.

Faux départ

La mer est calme. Drap azur étendu entre Kas, la cité balnéaire turque, et Kastellorizo, l'île grecque. Seuls quelques kilomètres les séparent. Et des tensions comme un avant-goût de guerre continuent de troubler le paysage. Oruç Reis, le navire turc de recherche sismique venu sonder les sols riches en gisements gaziers de cette partie de la Méditerranée orientale, ne partira pas le 24 août comme prévu : Ankara a annoncé la prolongation des opérations jusqu'au 27 août.Erdogan résiste, malgré la colère d'Athènes qui revendique l'exclusivité économique sur les eaux de ses îles. Même la démonstration de force des deux chasseurs Rafale français le 12 août n'a pas découragé le président turc. Il ne laissera pas la Grèce « emprisonner la Turquie dans ses rivages ».

Marché interdit

En attendant, les frontières ­hellènes restent fermées aux voyageurs venant de Turquie, officiellement pour cause de ­pandémie. Annoncée pour la fin ­juillet, la décision d'ouverture est reportée au 31 août. Des sites de ferrys grecs justifient la suspension des liaisons entre les deux pays « en raison des tensions locales ». Quel que soit le...