Depuis que la Turquie a ouvert, vendredi, ses frontières avec l'Union européenne, des milliers de migrants - hommes, femmes et enfants venus surtout de Syrie, d'Afghanistan, du Pakistan, de Somalie et d'Irak - se massent à la frontière de la Grèce dans l'espoir d'entrer sur le territoire européen.
L'Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l'ONU, a évalué samedi soir leur nombre à au moins 13 000, parqués dans les points de passage de Pazarkule et Ipsala, côté turc. Les autorités grecques, qui ont fermé leurs frontières, disent que « 9 972 entrées illégales ont été empêchées dans la région d'Evros », de samedi matin 5 heures à la même heure dimanche matin. Elles affirment que seules quelques dizaines de personnes ont pu pénétrer sur son territoire, faisant état de 136 arrestations.
Dans ce contexte, l'agence européenne de contrôle des frontières, Frontex, a annoncé, dimanche, avoir relevé son niveau d'alerte « pour toutes les frontières avec la Turquie à élevé », ajoutant :
« Nous avons reçu une demande d'aide supplémentaire de la Grèce. Nous avons déjà pris des mesures pour redéployer de l'équipement...