Pour inciter Londres à enfin lui rendre une partie de la frise dérobée au XIXe siècle, Athènes est prête à mettre à disposition des sculptures qui n'étaient jamais sorties du territoire.
Le tempétueux Boris Johnson pourrait-il mettre fin à une querelle vieille de plusieurs décennies? Le principal avocat du Brexit est contre toute attente un amoureux du berceau de la civilisation européenne, lui qui a étudié les lettres classiques et la philosophie à Oxford. Une aubaine pour le nouveau premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, qui est en campagne pour récupérer les sculptures du Parthénon conservées au British Museum. Il se dit prêt à exposer à Londres des trésors qui n'ont encore jamais quitté la Grèce, en échange du retour des marbres qui ornaient jadis le temple grec.
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«L'Acropole n'appartient pas uniquement à la Grèce. C'est un monument de l'héritage culturel global. Mais si vous voulez vraiment voir le monument dans son unité, il faut que vous voyiez les sculptures du Parthénon in situ...», a déclaré le Premier ministre de centre droit, élu en juillet...
la Grèce propose à l’Angleterre de faire du troc
Boris Johnson veut "le beure et l'argent du beurre". Il ne discutte pas avec les européens, il leur fait du chantage. Une fois l'expo finie, il est capable de garder toute la frise ou en tout cas, il trouvera bien plein de raisons pour faire traîner la restitution de la totalité de la frise le plus longtemps possible. Méfiez-vous amis grecs ! mais remarquez que je ne fais pas d'amalgame avec tous les britaniques.
N.B. Pour moi, tous les trésors antiques grecs sortis de Grèce, pour quelque raison que ce soit, devraient être restitués. De plus je pense, puisque cela nous concerne tous, que tous les pays de l'UE devraient participer à leur préservation, proportionnellement à leur "richesse", mais avec une clause de révision en cas de changement de situation.