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En Grèce, Tsípras dévisse et dissout

Published in Libération on
En Grèce, Tsípras dévisse et dissout.

Il était presque minuit, à Athènes, quand le Premier ministre Aléxis Tsípras, visage sombre, s'est exprimé sur les résultats des trois scrutins européen, régionaux et municipaux qui se déroulaient ce dimanche en Grèce. Lors d'une courte allocution, le quadragénaire a annoncé qu'il allait solliciter des élections législatives anticipées après le second tour des élections régionales et municipales prévues le 2 juin.

Dimanche, son parti Syriza a essuyé une sérieuse défaite : il obtient 24% des suffrages, devancé de près de 10 points (33,3%) par les conservateurs de Nouvelle démocratie, menée par Kyriákos Mitsotákis. Le chef du gouvernement a pourtant mouillé la chemise dans cette campagne : Athènes, Thessalonique, Patras, la Crête… pas une ville, pas une île ne lui a échappé.

Le Premier ministre a sillonné le pays pour défendre son bilan, allant jusqu'à donner l'impression qu'il provoquait en duel Kyriákos Mitsotákis, le chef de file du principal parti d'opposition. Habitué des coups de poker, Aléxis Tsípras espérait, sans doute, remporter la partie… comme en 2015. Cette année-là, le fusil sur la tempe après la signature du troisième accord de prêts avec les...

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