C'est la quatrième visite du Premier ministre grec Alexis Tsipras en Turquie mais c'est la première depuis la venue à Athènes du président turc il y a un an. Une visite qui avait failli aboutir à un incident diplomatique lorsque Recep Tayyip Erdogan avait remis en cause, en présence des autorités grecques, le traité de Lausanne qui régit depuis 1923 les relations entre les deux pays. À l'époque, c'est le président de la République grecque Prokopis Pavlopoulos qui avait mis les pieds dans le plat en soulignant que "pour la Grèce, ce traité est sans zones grises, d'actualité et ne nécessite aucune révision". La tâche d'Alexis Tsipras s'annonce particulièrement délicate.
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