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Zone euro: le secteur bancaire grec est-il sorti de l'ornière ?

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La Grèce avait annoncé, le 20 août dernier, la sortie officielle du pays de la tutelle de ses créanciers, qui met ainsi fin au système d'exemption dont bénéficiaient les banques grecques lors de leurs opérations de refinancement.
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La Grèce avait annoncé, le 20 août dernier, la sortie officielle du pays de la tutelle de ses créanciers, qui met ainsi fin au système d'exemption dont bénéficiaient les banques grecques lors de leurs opérations de refinancement. (Crédits : Reuters)

Alpha Bank devra encore fournir des efforts. La quatrième banque grecque du pays en termes d'actifs a, en effet, annoncé jeudi 30 août une perte nette de 52,9 millions d'euros d'avril à juin 2018, contre un bénéfice net de 65,2 millions d'euros au premier trimestre. Au premier semestre de cette même année, les bénéfices avant impôts étaient de 12,3 millions, de quoi redonner un peu d'espoir à la banque qui s'est félicitée de « l'amélioration constante de ses liquidités » ces derniers mois, ainsi que de l'augmentation des dépôts, dans un communiqué daté du 30 août.

« Au premier semestre nous avons eu une forte performance opérationnelle et nous avons maintenu des provisions élevées dans le but de réduire les prêts non-performants. », a affirmé Dimitrios Mantzounis, directeur général d'Alpha Bank, cité dans un communiqué.

Mais le fardeau des créances douteuses (prêts dont les intérêts sont en retard de plus de 90 jours), conséquence de la longue crise traversée par l'Etat grec qui a perdu près d'un quart de son PIB entre 2008 et 2016, reste bien pesant, que ce soit pour Alpha Bank, ou...

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