Le gouvernement grec a annoncé jeudi soir avoir saisi la justice d'un « élément sérieux » pouvant indiquer que l'incendie qui a fait plus de 80 morts lundi à l'est d'Athènes était d'origine criminelle. « Un élément sérieux nous a conduits à ouvrir une enquête » après l'incendie de Mati, a annoncé lors d'une conférence de presse le ministre adjoint à la Protection du citoyen, Nikos Toskas. Pour un autre incendie, violent mais qui n'a pas fait de victime à Kineta, du côté ouest de l'Attique, Nikos Kostas a parlé aussi de « sérieux éléments » évoquant un incendie volontaire. Nikos Toskas, qui était en compagnie du responsable des pompiers et du porte-parole du gouvernement, Dimitris Tzanakopoulos, a mentionné aussi « des témoignages », sans en dire plus.
Les officiels, carte satellitaire à l'appui, ont fait valoir également que 13 feux étaient partis en même temps en Attique lundi, un fait déjà souligné par Dimitris Tzanakopoulos au lendemain du drame. Le gouvernement semble ainsi décidé à parer aux critiques qui commencent à poindre sur la gestion du drame par les autorités. Dimitris Tzanakopoulos a assuré que « l'évacuation de Mati n'était pas possible car le phénomène...