Alors que les taux d'intérêt des emprunts d'Etat italiens alarment un quotidien comme Die Presse, en Autriche - qui se remémore la similitude de la situation en Grèce il y a trois ans! -, les citoyens hellènes attendaient cela depuis des mois, au point de ne plus trop y croire: les ministres des Finances de la zone euro ont fini par s'entendre dans la nuit de jeudi à vendredi sur un vaste accord mettant fin à huit années de crise, d'austérité et de plans de sauvetage pour leur pays. Celui-ci inclut un dernier allégement important de la dette, sur dix années: les Grecs pourront ainsi commencer à rembourser en 2032, contre 2022 auparavant. Ce, grâce à un petit pas fait par Berlin, qui a toujours été très sévère sur ce dossier.
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«La crise grecque s'achève ici, cette nuit. Nous sommes finalement arrivés au bout de ce chemin qui a été si long et si difficile. C'est un moment historique», s'est félicité le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. «Il n'est pas exagéré de dire que la crise économique qui s'achève a fait une victime...