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Lesbos : le premier ministre grec tente d’apaiser la colère liée à la crise migratoire

Published in Le Monde on
De nombreux résidents ont manifesté lors du discours du permier ministre grec, la plupart d'entre eux venant du village de Moria, où est situé le camp le plus surpeuplé de l'île, demandant des mesures pour réduire la pression migratoire.
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De nombreux résidents ont manifesté lors du discours du permier ministre grec, la plupart d'entre eux venant du village de Moria, où est situé le camp le plus surpeuplé de l'île, demandant des mesures pour réduire la pression migratoire.

Alexis Tsipras a défendu, jeudi 3 mai, à Lesbos, l'accord migratoire controversé conclu entre l'UE et la Turquie, tout en essayant d'apaiser la colère sur cette île où sont bloqués près de 9 000 réfugiés et migrants. L'île grecque de 86 000 habitants est en première ligne de l'afflux qui a vu transiter des centaines de milliers de réfugiés et migrants en quête d'Europe.

De nombreux résidents ont manifesté lors du discours du premier ministre grec, la plupart d'entre eux venant du village de Moria, où est situé le camp le plus surpeuplé de l'île, demandant des mesures pour réduire la pression migratoire. Des incidents avec quelques dizaines de militants d'extrême droite ont éclaté après la manifestation, selon le site Ekathimerini vendredi, qui cite l'agence de presse Athens-Macedonian News Agency.

« Point de rupture »

« Sans ce cadre, les choses auraient été trois fois pires », a déclaré le premier ministre grec, se référant à l'accord de mars 2016, qui a considérablement limité les arrivées à Lesbos depuis la Turquie voisine. « Il y a trois ans, nous avions 4 000, 5 000 personnes qui arrivaient chaque jour », a t-il...

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