Athènes - Après neuf ans de crise, les indicateurs reviennent au vert en Grèce, congratulée désormais par les mêmes institutions qui s'arrachaient les cheveux à son sujet il y a trois ans. Mais la population tarde à ressentir cette amélioration.
"C'était un plaisir de rencontrer le Premier ministre (Alexis) Tsipras à Davos aujourd'hui, je l'ai félicité sur les progrès" de son pays, remarquait jeudi Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
Le ton des créanciers de la Grèce s'est considérablement adouci depuis l'élection de M. Tsipras en janvier 2015 sur un programme de gauche radicale, hostile aux deux plans de prêts, argent contre réformes, imposés au pays depuis 2010 par l'UE et le FMI.
Contraint en juillet suivant d'en signer un troisième encore plus dur, il l'a finalement mené tambour battant, s'appuyant sur une majorité parlementaire courte mais fidèle pour enchaîner des réformes difficiles, face à une rue de plus en plus désabusée.
La Grèce espère en terminer avec ces plans au mois d'août.
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