Vladimir Poutine est le président d'un pays dont la Constitution, dans son article 14, affirme le principe de séparation de l'Église et de l'État. Il est aussi un homme pieux, qui mêle diplomatie et religion, comme en témoigne le pèlerinage symbolique qu'il s'apprête à faire au mont Athos, l'un des lieux les plus saints de l'orthodoxie. Ce déplacement viendra clôturer une visite officielle de deux jours en Grèce, la première qu'il effectue en Europe depuis un an, et au cours de laquelle il rencontrera le premier ministre, Alexis Tsipras. Un moyen pour le président russe de fissurer un peu plus le mouvement d'unanimité qui s'était constitué dans l'UE contre la Russie après l'annexion de la Crimée. Dès son élection, le leader grec avait plaidé pour l'abandon du «cercle vicieux des sanctions».
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