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À 3h37, le vol EgyptAir disparaît des radars au-dessus de la Grèce

Δημοσιεύθηκε στη Le Figaro ,
Le ministre de la Défense grec, Panos Kammenos, lors d'une conférence de presse consacrée à la disparition de l'avion. Crédits photo : Christophe Ena/AP
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Le ministre de la Défense grec, Panos Kammenos, lors d'une conférence de presse consacrée à la disparition de l'avion. Crédits photo : Christophe Ena/AP

Athènes

Il est 3h26, jeudi 19 mai, quand la tour de contrôle d'Athènes est contactée par le pilote de l'avion Airbus A 320 reliant Paris au Caire qui traverse l'espace aérien grec. Il survole alors l'île de Kéa, à quelques encablures de la capitale hellène et son pilote égyptien, échange avec ses collègues grecs. «Le ton est chaleureux, il nous a même remercié en grec, en disant Efharisto (merci)» affirme Constantin Litzerakos, chef des contrôleurs aériens, rappelant qu'aucun message de détresse n'a été reçu.

Onze minutes plus tard, alors que l'avion EgyptAir vient d'entrer dans l'espace aérien égyptien, au large de l'île de Karpathos, à 280 km des côtes égyptiennes, le signal disparaît des radars. Les Grecs lancent l'alerte immédiatement et dépêchent un avion de type C 130, puis un deuxième ainsi qu'une frégate. Puis, tout s'enchaîne. Les autorités françaises, chypriotes et égyptiennes se mobilisent rapidement. La France envoie immédiatement un Falcon 50 pour prêter renforts aux recherches.

À la mi-journée, Panos Kamenos, ministre grec de la Défense, donne des éléments sur ce qu'il qualifie de «crash». Tout porte à croire qu'au moment où l'avion se...

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