Depuis le début de la semaine, le gouvernement grec est en alerte. Au sortir du sommet de Bruxelles, samedi dernier, Alexis Tsipras était pourtant rassuré de l'engagement pris par ses partenaires européens quant au respect de l'espace Schengen, jusqu'à leur prochaine rencontre, le 7 mars. Or, 48 heures plus tard, l'Autriche décide de fermer sa frontière pour certains réfugiés, entraînant un effet domino qui prend fin à la limite de la Grèce et de la Macédoine. Le premier ministre multiplie les réunions de crise avant de décider de convoquer son ambassadrice à Vienne, pour une durée indéterminée.
La situation est en effet inquiétante: ce sont 500, 1800, 000, 6000, 12.000 personnes qui affluent chaque jour, et qui sont bloquées en Grèce. Les deux centres d'accueil près d'Athènes ainsi que celui de Thessalonique sont pleins, des ...