Dans un rapport d'évaluation des progrès effectués par Rome et Athènes, l'Union relève qu'en Italie, seuls deux des six centres d'accueil et d'enregistrement prévus sont opérationnels alors que les plans de deux autres n'ont même pas été achevés.
Quant à la Grèce, elle doit améliorer certains domaines comme «les capacités et les conditions d'accueil, l'accès à la procédure de demande d'asile, (la possibilité de faire) appel, et l'aide juridique». La Commission note cependant qu'Athènes a amélioré ses capacités d'enregistrement et ses infrastructures pour loger et transférer les migrants.
Colère grecque
Dans ce pays qui se débat pour sortir d'une crise économique majeure et par lequel plus de 800'000 migrants ont transité l'année dernière, un seul des cinq centres d'enregistrement - appelés «hot spots» - est prêt. Deux centres de relocalisation sur le continent...