La pression de l'UE à l'égard d'Athènes est encore montée d'un cran, lundi 25 janvier, alors que de plus en plus de pays - la Hongrie, l'Autriche, la Slovénie - réclament la fermeture de la frontière entre la Grèce et la Macédoine, afin de drastiquement limiter le flux des migrants et bloquer la désormais fameuse « route des Balkans ».
Réunis à Amsterdam, les ministres de l'intérieur européens ont demandé à la Commission d'activer une procédure - aussi délicate politiquement que complexe à mettre en ?uvre - qui consiste à permettre un retour des contrôles aux frontières intérieures de Schengen pour deux ans. Ce qui de fait exclurait la Grèce, première porte d'entrée des migrants en Europe, de cet espace de libre circulation pourtant considéré comme un des acquis les plus précieux de l'UE.
Selon nos informations, le collège de la Commission examinera cette requête dès ce mercredi, et il est probable qu'elle y donnera suite. Elle va d'abord procéder à une évaluation sur le terrain, à la frontière entre la Grèce et la Turquie, frontière extérieure de l'espace Schengen, puis soumettre cette évaluation au Conseil européen. Evaluation qui doit être approuvée à la...