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Schengen: Paris et Berlin accordent un sursis à la Grèce

Published in Le Figaro on
Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, lors d'une réunion avec ses homologues européens, lundi à Amsterdam.
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Le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, lors d'une réunion avec ses homologues européens, lundi à Amsterdam. Crédits photo : EMMANUEL DUNAND/AFP

La Grèce, incapable d'enregistrer les réfugiés qui se bousculent à sa porte, se rapproche de la mise en quarantaine. Mais elle jouit encore d'un sursis: la France et l'Allemagne sont prêtes à accorder quelques semaines de plus pour sauver l'intégrité de l'espace Schengen, et permettre à l'UE de reprendre enfin le contrôle de sa frontière en mer Égée.

Les ministres européens de l'Intérieur, réunis lundi à Amsterdam, ont demandé à la Commission Juncker de préparer le cadre juridique qui permettrait de maintenir, jusqu'à la fin 2017 si nécessaire, les contrôles frontaliers rétablis par sept pays de l'espace Schengen, dont la France et l'Allemagne. Pour que cette disposition - dite de l'article 26 - soit appliquée, les Vingt-Huit doivent formellement constater des «insuffisances graves et persistantes» sur la frontière externe de l'UE. Le constat s'appliquerait bien sûr à la Grèce. Mais il reviendrait à la soustraire officiellement de l'espace de libre circulation. Un échec politique de plus pour l'Europe tout entière.

Avec ses collègues venus à Amsterdam, le Français Bernard Cazeneuve a mis la pression sur Athènes, fermement invitée à faire plus pour contrôler l...

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