Tout juste réélu, Alexis Tsipras se retrouve sur le chemin de Bruxelles pour un psychodrame qui le pousse une fois encore sous les projecteurs. Non plus à cause du fardeau de la dette, mais du fait d'une autre source de discorde dans l'UE: l'exode des migrants et des réfugiés, qui, depuis le début de l'année, trouvent en Grèce une porte à peine surveillée au seuil du Vieux Continent.
Les Européens retrouvent à qui parler avec l'installation d'une seconde équipe Tsipras, dotée d'un mandat clair, pour quatre ans.
La crise financière, puis le vide du pouvoir ont mis un bémol aux critiques lancées contre Athènes, incapable de subvenir à l'accueil et à l'enregistrement, bref de garantir à la fois le droit des réfugiés et les contrôles d'entrée dans Schengen. C'est la défaillance grecque qui a ouvert la «route ...