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Stavros Theodorakis : « Les cours particuliers de M. Tsipras sur l'Europe coûtent cher à la Grèce »

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Stavros Theodorakis, chef du parti To Potami, à Athènes, le 21 janvier 2015.
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Stavros Theodorakis, chef du parti To Potami, à Athènes, le 21 janvier 2015.

Après avoir réussi à obtenir 17 sièges de députés au Parlement en janvier, avec 6 % des voix, le parti centriste To Potami (« la Rivière »), créé en 2014, voudrait peser dans un éventuel gouvernement de coalition en cas de victoire d'Alexis Tsipras aux législatives anticipées du 20 septembre.

Cependant, le chef de la gauche radicale vise une large majorité et a exclu toute alliance avec le « vieux système » de la Grèce. To Potami est jugé trop libéral par les cadres de Syriza. Les premiers sondages n'indiquent pas de percée de To Potami, après sept mois de mandats parlementaires. Son président, Stavros Theodorakis, évoque, dans un entretien accordé au Monde, les conditions d'une éventuelle alliance.

Alexis Tsipras devait-il provoquer ces nouvelles élections, prévues le 20 septembre ?

Il a le comportement habituel des politiciens grecs, quand ils sont dans une impasse. La plupart des anciens premiers ministres ont convoqué des élections anticipées. Alexis Tsipras est allé plus vite que ses prédécesseurs, alors que l'accord sur le nouveau mémorandum [avec les pays créanciers] a été voté par plus de 200 députés. Il pouvait prendre le risque de...

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