Le ministère grec des Finances a voulu rassurer le pays sur sur les modalités du nouveau fonds de privatisation exigé par les créanciers d'Athènes, affirmant qu'il s'agira de constituer sur le long terme (30 ans) un capital valorisant les actifs publics, sans les brader dans l'urgence.
Dans un communiqué, le ministère a affirmé s'être mis d'accord avec les créanciers du pays (UE et FMI) sur les grandes lignes de cette nouvelle structure qui succédera au fonds (TAIPED) créé en juillet 2011 dans le cadre des précédents plans de sauvetage.
La nouvelle structure, affirme le ministère, aura une "logique et un fonctionnement complètement différents". Il s'apparentera à un "fonds d'investissement public" similaire à ceux "d'un certain nombre d'autres Etats, comme la Norvège ou l'Australie".
Parmi ces différences, selon le ministère : une gestion "sur un horizon de 30 ans", sans pression à la vente immédiate des actifs publics, mais avec la possibilité d'attendre "des conditions économiques plus favorables".
Ainsi, les objectifs de privatisation auraient été revus à la baisse : le FMI viserait 1,5 milliards d'euros de revenus d'ici à 2018, la Commission...