2015 va être une année de récession. En 2016, il pourrait en aller autrement, selon plusieurs économistes.
Costas Lapavitsas, l'un des chefs de file des partisans du retour à la drachme au sein du parti d'Aléxis Tsípras, a qualifié de «?capitulation catastrophique pour l'économie du pays?» l'accord entre l'exécutif grec et les créanciers internationaux. Il s'exprimait, le 17 juillet dernier, lors d'une intervention au colloque «?Democracy Rising?», qui s'est tenu à Athènes. Député au Parlement grec, ce professeur d'économie à l'Ecole des études orientales et africaines de Londres est l'un des économistes les plus écoutés de Syriza. Pour lui, les seules augmentations d'impôts consenties à l'ex-troïka vont ponctionner 2?% du PIB. Jonathan Loynes, le chef économiste Europe chez Capital Economics, chiffre quant à lui à 3?% la récession attendue cette année en Grèce.
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