«C'est la minute la plus humiliante de ma vie depuis celle où je me suis fait pipi dessus en cours élémentaire», a commenté avec un humour amer Giorgos Kyritsis, le tout nouveau député de Syriza (qui a pris la place d'un autre, démissionnaire). «Mon premier mot comme député aura été ce «oui» auquel je ne crois pas, un «oui» à une politique de rigueur. J'en suis malade. Car au même moment, notre gouvernement lançait des gaz lacrymogènes sur la jeunesse qui lui avait offert ce magnifique «non» il y a dix jours.» Pourquoi a-t-il avalé cette couleuvre? «Je l'ai fait uniquement pour que la chute de ce gouvernement ne signe pas la fin comme une alternative crédible, de la gauche ici et en Europe.» Mais pessimiste, il constate: «Les hommes de gauche sont capables de résister à la torture et à l'exil, et de lutter pour la justice et la solidarité, mais ils ont plus de mal à gouverner.»
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- A Athènes, le plan validé vaut un remaniement...