Angela Merkel et François Hollande, le 6 juillet à Paris. Crédits photo : Thibault Camus/AP
L'extrême prudence de Berlin ressemble à de la défiance. Quelques heures après avoir reçu les propositions d'Athènes, le gouvernement allemand s'est refusé à tout commentaire et à «toute évaluation». La liste d'Alexis Tsipras va «être étudiée», a simplement expliqué le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, lors d'une conférence de presse. Pas un mot positif ou négatif. Du bout des lèvres, il a seulement relevé que la Grèce avait respecté ses engagements en fournissant à temps ses propositions. «C'est un premier pas qui avait été convenu.»
La chancelière est loin d'afficher l'optimisme de François Hollande, qui, quelques minutes auparavant, ...