Après la démocratie directe au moyen du référendum, place à la démocratie parlementaire. Alexis Tsipras avait une fois de plus créé la surprise, mardi, en annonçant qu'il se rendrait mercredi, juste après le décevant sommet de la zone euro, à Strasbourg pour s'adresser aux députés européens.
Sous les applaudissements de parlementaires debout dans les travées de gauche, brandissant des pancartes «NAI» et «OXI», le premier ministre grec est descendu, tout sourire, au centre de l'hémicycle strasbourgeois. Sûr de lui, le leader de Syriza a rappelé que, conforté par sa victoire au référendum de dimanche, par 61 % de voix hostiles aux propositions européennes de réformes, il est «porteur d'un mandat fort ...
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