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Sur l'île grecque d'Hydra, les hôteliers déplorent un référendum « perdant-perdant »

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L'île grecque d'Hydra, à moins de deux heures d'Athènes, attire les touristes d'Athènes et du monde entier.
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L'île grecque d'Hydra, à moins de deux heures d'Athènes, attire les touristes d'Athènes et du monde entier.

A une heure et demie d'Athènes en bateau, Hydra, l'une des îles les plus ravissantes de Grèce, attend, alanguie et anxieuse, le résultat du référendum. Il n'y a guère de voitures, des ânes offrent aux touristes et à leurs bagages encombrants une monture appréciable pour rejoindre les hôtels et maisons d'hôtes sur les hauteurs de la ville, qui plonge sur la mer turquoise. Des caïques, bateaux traditionnels en bois, les amènent ensuite sur les plages. Tout est en place pour une saison parfaite et un bel été grec. Tout, sauf la certitude du lendemain. Et la famille qui tient en face du port le petit hôtel Sofia - le premier de l'île -depuis cinq générations ne masque pas sa colère devant ce référendum.

« Tsipras assassine la Grèce »

« Mais quelle idée ! Quelle triste idée !, regrette la jeune Dorothée Minopetrou devant sa mère Vassiliki, dont elle paraît la miniature. La question n'est pas claire, et le timing est terrible, en plein c?ur de la saison touristique. Tsispras assassine la Grèce avec cette décision ! » Elle secoue la tête, sincèrement désolée. Et anxieuse. « Nos clients sont sympas et fidèles. Ils nous proposent gentiment de nous...

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