Le Fonds monétaire international (FMI) est entré à son tour dans la campagne pour le référendum de dimanche. Jeudi, dans la soirée, le FMI a publié un rapport sur la soutenabilité de la dette et estime que la Grèce aura besoin de 50 milliards d'euros de financement entre octobre 2015 et décembre 2018. L'Europe devrait alors prendre part à hauteur de 36 milliards à cette somme et ce, même si le plan des créanciers soumis au vote dimanche est approuvé.
Selon les conclusions, les besoins de financements globaux ont été aggravés par «d'importants changements politiques» à Athènes alors que la croissance a été revue drastiquement en baisse de 2,5% à 0% cette année, comme en 2016 (de 3,7% à 2%). Le diagnostic pourrait être encore plus sombre: le FMI précise dans son rapport que les récentes péripéties du pays (fermeture des banques, contrôle des capitaux, défaut vis-à-vis du FMI) ne sont pas prises en compte. Leur «impact négatif» ne fait aucun doute. Syriza est alors clairement ciblé. «Comparé à il y a un an (...), il y a eu un important nombre d'insuffisances dans un certan nombre de domaines» a commenté un haut responsable du Fonds, sous couvert d'anonymat.
Le FMI...