Quel que soit le résultat du référendum, c'est le même gouvernement grec qui reprendra les négociations, lundi, avec les créanciers du pays. C'est ce qu'a affirmé le Premier ministre Alexis Tsipras, mercredi, lors de l'allocution radiotélévisée au cours de laquelle il a confirmé la tenue d'un référendum sur le projet d'accord des créanciers pour la poursuite de l'aide financière. Son gouvernement fait campagne pour le "non" aux propositions de réformes des créanciers, mais le Premier ministre a annoncé qu'il respectera un résultat contraire. "Le verdict du peuple grec est plus fort que la volonté du gouvernement", a-t-il assuré. "Il reste aux commandes. Il ne se comporte pas que comme un chef de parti", remarque Dina, journaliste pro-Syriza qui a pris ses distances avec le parti.
Jeudi matin, coup de théâtre : le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, lâche sur une radio australienne qu'en cas de victoire, le gouvernement "pourrait" démissionner "dans un esprit de coopération avec ceux qui prendront le relais". Branle-bas de combat au sein du Syriza, le parti de gauche radicale du Premier ministre, coups de téléphone incendiaires? Avant qu'un peu plus tard, Yanis...