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Du non vers le oui, des Grecs excédés par Tsipras balancent

Δημοσιεύθηκε στη La Libre ,

A l'ombre des arbres d'un parc poussiéreux d'Athènes, un débat acharné fait rage: est-il mieux de voter non au référendum de dimanche et de libérer la Grèce de ses créanciers ou dire oui à l'Europe?

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé les gens à voter contre les dernières propositions de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, jugeant "humiliantes" les mesures d'austérité proposées.

A trois jours du référendum, des affiches orange frappées du mot "OXI" (non en grec) en lettres noires sont apparues dans les rues tandis que des groupes de jeunes se sont postés devant les cafés de la capitale pour distribuer des tracts appelant à défier les créanciers.


Mais depuis que le gouvernement a imposé un contrôle des capitaux bancaires pour éviter l'effondrement des banques, limitant les retraits - massifs le week-end dernier - à 60 euros par jour depuis lundi, la colère a commencé à gronder. "J'allais voter non parce que je pense que le peuple grec a été traité avec mépris. Mais Tsipras a rendu la situation bien pire, c'est de sa faute si les banques sont fermées", estime Suzanna Alizoti,...

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