Michel Sapin juge désormais impossible de conclure un accord avec la Grèce avant le référendum de dimanche. Officialisant le changement de ligne de conduite de la France.
«?Jusqu'à hier, la France a agi parce que nous étions persuadés qu'il était possible de faire en sorte qu'hier un accord intervienne?», a déclaré ce jeudi Michel Sapin sur iTELE. Interrogé sur le dossier grec, le ministre français des Finances a de fait justifié le changement de ligne de Paris après les dernières déclarations du Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Il «?s'est exprimé, il a maintenu - c'est parfaitement son droit - le référendum, il a maintenu -c'est parfaitement son droit - l'appel au 'non', on ne peut pas passer un accord avec quelqu'un qui nous dit non?», a-t-il ajouté. Mais «?il faut aussi que le peuple grec sache que les conséquences du 'oui' ne sont pas exactement les mêmes que les conséquences du 'non'?».
Le dossier grec a mis en lumière des divergences dans le couple franco-allemand, l'Allemagne affirmant que des négociations n'étaient pas possibles avant le référendum tandis que la France plaidait en faveur de la conclusion d'un accord avant dimanche pour éviter...