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Référendum grec : vie et mort des unions monétaires

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Crédits photo : Giannis Papanikos/AP


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Crédits photo : Giannis Papanikos/AP

Jean-Pierre Robin est chroniqueur économique au Figaro.

La fermeture des banques va-t-elle servir de thérapie de choc pour les Grecs? Les queues devant les distributeurs de billets leur donnent d'ores et déjà un avant-goût de ce que serait un Grexit. Dans ce cas ils répondront «oui» à la question du référendum qui leur sera posée dimanche5 juillet et Alexis Tsipras aura perdu son pari. Mais ce n'est pas à ce jour la stratégie du premier ministre.

Lui est son gouvernement font en effet campagne sur le «non», sur le refus des propositions des créanciers de la Grèce, les trois institutions, comme on les appelle à Athènes, le FMI, la BCE et l'Union européenne. Car les Grecs, du moins leur gouvernement, considèrent que le «non» aux créanciers ne devrait pas être interprété comme un souhait de sortir de la zone euro. Au contraire, ils entendent seulement obtenir des conditions financières encore meilleures. Comme si les 15 milliards d'euros supplémentaires qui ont été proposés la semaine dernière, soit exactement 1500 euros pour chacun des citoyens grecs n'étaient pas suffisants.

Jamais le chantage n'a été poussé à une telle extrémité. Alexis Tsipras et son...

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