«?Evidemment, le conflit est d'abord politique, vous ne pensez pas qu'on va provoquer une crise majeure dans la zone euro sous prétexte que le taux de TVA à Mykonos ou Santorin n'est pas le bon?», s'exclamait, hier à Bruxelles, un leader des sociaux-démocrates du Parlement européen. «?Nous soutenons comme on peut Aléxis Tsípras, la droite veut le voir tomber?», pestait-il. Officiellement, les Eurogroupes se succèdent, car la copie n'est pas bonne et doit être affinée. Le gouvernement grec a certes beaucoup de mal à accoucher d'un programme cohérent, mais lundi dernier, 90?% du chemin était parcouru, selon la Commission. Depuis, la politique a repris ses droits et provoque des jeux de rôle bloquants. «?Un cercle fermé, où chacun est prisonnier de ses contraintes politiques, s'est autobloqué?», constate un diplomate.
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