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Les concessions de Tsípras à ses créanciers mettent le parti Syriza à l'épreuve

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Zoe Konstantopoulou est la présidente du parlement grec.
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Zoe Konstantopoulou est la présidente du parlement grec. Alexis Tsipras doit à présent convaincre sa coalition parlementaire que ce compromis est un moindre mal par rapport au scénario catastrophe d'une faillite. - SIPA/NICOLAS MESSYASZ

Le parti du Premier ministre risque d'imploser au moment du vote de l'accord avec les créanciers devant le Parlement.

Le Premier ministre grec, Aléxis Tsípras, a jeté lundi les bases d'un accord avec ses créanciers en cédant sur l'essentiel de leurs exigences. Reste maintenant à convaincre sa coalition parlementaire composée de maoïstes, communistes, sociaux-démocrates et nationalistes du parti des Grecs indépendants que ce compromis est un moindre mal par rapport au scénario catastrophe d'une faillite. L'exercice s'annonce extrêmement périlleux tant les mesures proposées par le gouvernement, destinées à obtenir l'aide indispensable des Européens, tournent le dos aux promesses électorales du Premier ministre. Au total, l'offre grecque porte sur 7,9 milliards d'euros de recettes fiscales supplémentaires pour 2015 et 2016 et sur ce total, note le quotidien «?Kathimerini?», l'essentiel - 7,3 milliards - concerne des hausses de taxes et de contributions sociales. Certes, les négociateurs grecs ont essayé d'épargner les classes moyennes et les retraités qui constituent la base électorale de Syriza?: la TVA sur l'électricité n'a pas été - pour l'instant en tout cas -...

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