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Athènes à vif

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De gauche à droite: Nicholas Georgiou, styliste; Negros Tou Moria, rappeur, Vassilis Karidis, photographe; Marina Fokidis, curatrice; et Persephoni Giannaki, créatrice d'accessoires à la Kunsthalle.
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De gauche à droite: Nicholas Georgiou, styliste; Negros Tou Moria, rappeur, Vassilis Karidis, photographe; Marina Fokidis, curatrice; et Persephoni Giannaki, créatrice d'accessoires à la Kunsthalle. (Photo Evangelia Kranioti)

D'Athènes, ces dernières années, ne s'échappait que l'écho d'une Grèce exsangue, acculée par la crise économique. Mais il serait injuste de circonscrire le royaume hellénique à sa mauvaise santé financière. Et si, après cinq ans d'austérité, l'adversité avait réveillé l'Athènes créative, artistique, comme cela a pu souvent être le cas en période de vacillement politique et/ou financier (Pékin en dépit de la censure, Buenos Aires ou Detroit malgré la ruine) ? Les signes d'une effervescence en provenance de la scène culturelle athénienne existent bien. Une nouvelle génération se bat pour s'exprimer, in situ, mais pas seulement. Des acteurs étrangers s'intéressent de près à ce pays aussi européen que proche-oriental. Signe fort du sursaut grec : en 2017, Documenta, manifestation majeure de l'art contemporain, se déroulera pour la première fois de son histoire, à Kassel et hors de Kassel, soit à Athènes. La maison Hermès soutient une recherche sur la création hellénique menée par deux professeurs des Beaux-Arts de Paris. Cela donnera lieu en 2015 à Moment grec, un livre d'art et d'entretiens.

Le cinéma et le théâtre grecs rayonnent depuis une dizaine d'années à l'instar de...

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