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Les trois joutes sur lesquelles Tsipras ne veut pas lâcher

Δημοσιεύθηκε στη L'Obs ,
L'ultimatum des créanciers n'a pas été accepté par Athènes.
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L'ultimatum des créanciers n'a pas été accepté par Athènes. (CHINE NOUVELLE/SIPA)

La Grèce d'un côté, le FMI, la Banque centrale européenne et la Commission européenne de l'autre ne trouvent toujours pas d'entente au terme d'une réunion de plusieurs heures qui s'est déroulée dans la nuit du 3 au 4 juin. Mais si les multiples "ultimatums" lancés à Alexis Tsipras depuis trois mois n'enrayent pas le blocage auquel se heurtent ses créanciers, tous sont d'accord pour dire que les discussions "avancent", et "se sont déroulées dans un bon climat".

Il est prévu qu'ils se retrouvent à nouveau dans la semaine du 7 juin, afin de tenter de démêler les points sur lesquels aucune des deux parties ne souhaite faire de concession.

Les points de crispation

  • Les retraites, épicentre de la discorde

Au coeur des négociations, le système de retraites grec. Selon la Commission européenne, il n'est pas viable et pèse trop lourdement sur le déficit des dépenses publiques. Il est le plus élevé de la zone euro : 17% du PIB sont engloutis dans le financement des retraites et les aménagements avantageux de celles-ci.

Les créanciers exigent donc une ponction dans les pensions de 0,25 à 0,5% du PIB en 2015, pour arriver à une...

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