Créée après la chute du mur de Berlin sur une initiative de François Mitterrand pour faciliter la transition économique des pays de l'ancien bloc soviétique, voici que la Berd (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) vient au secours d'un État membre de la zone euro, la Grèce.
À l'occasion de sa réunion annuelle qui se tenait jeudi et vendredi en Géorgie, la banque a signé avec le gouvernement d'Alexis Tsipras un accord pour investir 500 millions d'euros par an, ciblés sur les PME grecques. Une bonne nouvelle rare pour Athènes, toujours en négociation avec ses créanciers (UE, BCE, FMI).
Premier client de la Berd, la Russie, qui a reçu depuis 1991 un quart des fonds investis par la banque, a sévèrement critiqué l'institution, qui s'est pliée aux sanctions occidentales contre Moscou et a décidé de geler ses investissements
Ce soutien à la Grèce témoigne de la diversification de la Berd au fil de son quart de siècle d'existence. L'institution basée à Londres investit ...