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À Moscou, Tsipras défend sa libre parole

Published in Le Figaro on
Alexis Tsipras et Vladimir Poutine, mercredi à Moscou.
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Alexis Tsipras et Vladimir Poutine, mercredi à Moscou. Crédits photo : POOL/REUTERS

Membre de l'Union européenne, la Grèce est aussi un «pays souverain». C'est le leitmotiv qu'a martelé le premier ministre grec, Alexis Tsipras, en visite à Moscou, mercredi. Un exercice d'équilibre sémantique qui pourrait suffire à rassurer Bruxelles tout en réjouissant Moscou. Lors d'une conférence de presse avec Vladimir Poutine, le dirigeant grec a salué l'arrivée du «printemps» dans les relations gréco-russes, annonciateur selon lui, d'un dégel des liens avec l'Occident. «La Grèce dispose d'un droit inconditionnel à conduire une politique extérieure multiforme et utiliser son rôle géopolitique en tant que pays européen, méditerranéen et balkanique», a résumé Alexis Tsipras. Le message, en forme de défi, s'adresse à l'Union européenne, bailleur de fonds du Trésor grec, et qui observe avec inquiétude les signes de dissidence manifestés par Athènes. Le premier ministre a réitéré sa critique des sanctions européennes à l'encontre de la Russie, «qui ne contribuent pas à la défense du droit international». Mais il s'est gardé de forcer le trait.

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