Tout sourire et plein d'enthousiasme pour leurs projets de coopération, Vladimir Poutine et Alexis Tsipras ont peiné hier à concrétiser leur nouvelle solidarité orthodoxe russo-grecque.
Après deux heures de discussions chaleureuses sous les ors du Kremlin, le président russe et le premier ministre grec n'ont annoncé aucune mesure concrète. Pas de prêts russes à Athènes: la partie grecque n'en a pas fait la demande, selon Vladimir Poutine. Pas de ristourne sur les ventes de gaz russe: le ministre grec de l'Energie l'avait pourtant évoqué la semaine dernière.
Pas non plus de grands contrats pour relancer le commerce bilatéral: les deux parties n'ont signé que des «plans d'action» pour 2015-2016 et pour l'organisation d'une année croisée de la culture ainsi qu'une déclaration commune sur les soixante-dix ans de la fin de la Seconde Guerre...