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Et si les banques grecques se retrouvaient à court de billets ?

Published in Le Figaro on
Des retraités attendent de pouvoir retirer leur pension au guichet d'une banque.
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Des retraités attendent de pouvoir retirer leur pension au guichet d'une banque. Crédits photo : Petros Giannakouris/AP

Engagée dans un bras de fer avec l'Allemagne, la Grèce en oublierait-elle une menace autrement plus importante? Acculées par les retraits de plus en plus importants de leurs épargnants, les banques grecques survivent plus qu'elles ne vivent, menacées de se retrouver à cours de liquidités. Ce qui ne signifie rien de moins que leur faillite. La semaine dernière, les Grecs ont retiré en une seule journée entre 300 et 400 millions d'euros, selon le Financial Times, pour aller les placer dans des lieux qu'ils estiment plus sûrs: sous leur matelas ou dans des comptes étrangers. Du jamais vu depuis l'arrivée au pouvoir de Syriza et un symbole de la défiance croissante des épargnants vis-à-vis des établissements bancaires et des institutions économiques.

Les longues files d'attente devant les banques à Athènes rappellent étrangement celles de 2010 puis de 2012, lors des précédents épisodes de cette crise qui n'en finit pas. Pour rassurer les Grecs mais aussi sauver les banques helléniques, la Banque centrale européenne (BCE) n'a jamais hésité à mettre la main au portefeuille. Mais l'avancée très -trop- lente des négociations entre le gouvernement grec et la zone euro pourrait...

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